étranger*
* j'aurais beaucoup aimé trouver une police d'écriture plus discrète pour ce titre... étranger, gaffe... sujet glissant, je ne mettrai pas de photo, fait peur.
Bien évidemment il y a Camus à citer, ça ne coute pas cher et ça fait toujours bien, je pense qu'on ne va pas y échapper je ne le ferai pas, je n'ai jamais lu une phrase d'Albert Camus.
Etranger... c'est grave ! Je n'aimerais pas être l'étranger dans un pays étranger... même pas à Madagascar ou au Montana, oh ben non.
Régulièrement, je me suis senti profondément étranger à ce qui m'entoure comme par exemple lors d'un de ces fameux "tours de table" au taf, pendant 12 mois totalement étranger à l'armée paumé total chez les pauvres malades, sur certains blogs où je ne peux pas m'empêcher de la ramener, étranger bien sûr, lors d'une réunion publique de Madame Royale en vue des élections présidentielles, on est vite sortis j'étais étranger à tout ça, les cris, les bannières au vent, la olà, étranger. Lorsque j'essaye de regarder une énième série sur n'importe quelle chaîne rencardé par la bonne copine, je coupe, ça m'est totalement étranger.
Les trajets aller/retour à cinq cons dans une voiture avant ou juste après un salon ou une réunion pro où ça dégaze où les nerfs lâchent où tu entends des trucs que tu ne crois pas exister... étranger, totalement étranger. J'aimerais défiler avec certains groupes manifestants toutefois lorsque j'entends les slogans, lorsque je vois toujours les mêmes têtes en début de cortège sous leurs bannières non, ça m'est étranger.
Assez souvent chez moi, sur mon lieu d'habitation on me prend pour un étranger, je le sais, Anglais, Américain... faut que je fasse gaffe.
" Je suis toujours ce jeune homme étranger qui te chantait des romances" (Julio Iglesias). Souvenir, souvenir !
RépondreSupprimerJe m'en souviens également oui...
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Hum, c'est vrai qu'on a de plus n plus de mal à ne pas se sentir "étranger" à des tas de trucs, quand on fonctionne à peu prés bien ! C'est peut être une façon de se protéger et de ne pas cautionner ?
RépondreSupprimerQui sait...
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Il y a tellement de choses et de lieux où se sentir étranger, sans pour cela rester indifférent !
RépondreSupprimerTout cela est très juste! Il y a tant d'endroits (pas à l'armée), de moments, de sujets de conversation où je me sens totalement décalée...
RépondreSupprimerTu as raison Anne, il y a être étranger et en décalage, l'un induisant l'autre me semble-t-il.
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On vous prend pour un étranger Anglais ou Américain, écrivez-vous aujourd'hui, mais comme vous aimez engager la conversation avec les autres, comme vous l'écriviez le 5 décembre, on doit arrêter rapidement de vous prendre pour un Anglais ou un Américain, non?
RépondreSupprimerEh bien écoute c'est comme ça Madame Chapeau et ça ne m'est pas arrivé qu'une fois et en effet dès que j'ouvre la bouche, l'effet est rompu.
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Je vis avec un étranger depuis des dizaines d'années ... il n'est plus un étranger bien sûr ;)
RépondreSupprimerHEUREUSEMENT ! il n'empêche que les débuts, je veux dire l'arrivée n'a pas du être facile tous les jours, enfin je le suppose.
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Se sentir étranger, oui, cela m'est arrivé aussi. (Et je suis à moitié étrangère, de toute façon, par ma Maman!)
RépondreSupprimerLa première "arrivée" en tant que toute nouvelle débutante dans une classe... ça doit tout de même faire un drôle d'effet, non ? pas envie de se précipiter vers la sortie !
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Strangers in the night .......
RépondreSupprimerUne belle zik, un bon repas , un bon bouquin .... le reste , je m'en bats les couettes
Peut-être que tu as été Charlie (comme "tout le monde"), mais aujourd'hui, est-ce que tu es une sale conne ?
RépondreSupprimerIl n'est pas exclu que je sois considéré deci-delà comme un sale con, comme une sale conne je ne le crois pas...
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Ta réponse me donne l'impression que tu n'as pas suivi toute l'actualité… tant pis ! disons que tu es étranger à ce domaine hihi
SupprimerAh ! tu parles de ça... désolé, je ne me prononce pas sur ce type que je ne connais pas du tout, sur son affaire judiciaire, sur la présidente, sur toutes ces merdes... j'en étais très loin, c'est d'ailleurs curieux Chantal (des toilettes sèches supposes-je) que tu reviennes ici avec un sujet politico/polémique ?
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Anglais, américain, un grand blond aux yeux bleux, tu n'as pas cité allemand ! J'ai raconté l'histoire de l'oncle de ma mère en Normandie tué par les américains qui l'ont pris pour un allemand...
RépondreSupprimerPour le reste moi aussi je me suis sentie étrangère dans les réunions au boulot, Ouf c'est fini tout ça !
Eh bien écoute non, ça ne m'est jamais arrivé... anglais souvent (parait-il à ma façon de m'habiller alors qu'à mon sens je suis d'un classicisme éculé, mais bon...)
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Les chaussettes, peut-être.
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