Zone d'accueil...
Hier matin nous étions en ville, les prévisions météorologiques étaient sombres et le soleil radieux au-dessus de Bordeaux, qu'elle est belle cette ville lorsque tu as le privilège de la parcourir une matinée de semaine, mais qu'est-ce qu'elle est belle avant l'arrivée des heures vulgaires !
- Deux petits renseignements, juste deux s'il vous plaît...
- Vous avez rendez-vous ?
- Pas le moins du monde, mais comme vous le voyez je suis vieux et comme j'ai vu de la lumière et peu de monde dans votre agence je me suis dit que peut être...
- ... ... ... ... ...
Après m'avoir identifié, pris mes co-ordonnées, être allé consulté ses collègues :
- Très bien Monsieur, dans dix minutes, un quart d'heure Raphael pourra vous renseigner, si vous voulez bien patienter et vous assoir...
Et joignant le geste à la parole et toujours souriant il m'indique la zone d'accueil, à ce moment je marque une certaine hésitation, regarde ce qu'on peut nommer des sièges et lui dit :
- Ces quatre tabourets en métal ? Non, voyez-vous Monsieur ces tabourets je ne vais pas m'assoir dessus parce qu'il me rappellent une chambrée, c'était en 1975 dans une caserne non, je vais aller me promener et je reviens dans un quart d'heure !
Le pauvre garçon doit avoir entre 27 et 33 ans il me regarde m'éloigner sans trop rien comprendre, il a probablement été raconter à ses potes qu'un vieux con est venu l'emmerder et qu'il a autre chose à foutre.
Un quart d'heure plus tard j'étais de retour radieux, Raphael est venu me chercher dans la zone d'accueil, je lui ai posé mes deux questions techniques auquel il m'a répondu avec professionnalisme gentillesse et méthode puis je suis ressorti de l'agence satisfait.
Ces tabourets font rêver. Bravo au "designer". Les fentes, c'est pour aérer les fesses en long et en travers ?
RépondreSupprimerAbsolument Nina, les fentes ont plusieurs fonctions dont l'aération fond de culotte, préhension facilitée pour se foutre sur la gueule (dans les antiques chambrées) légèreté accrue, un confort que je n'ai pas su apprécier.
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S'il y a une certaine méthode dans l'alternance des couleurs et la position du système de préhension, l'espacement, lui, n'est pas au point, c'est choquant avec un tel souci du détail !
RépondreSupprimerL'espacement ains que le positionnement parce que nous sommes là le dos à la vitrine et à côté de la porte d'entrée donc courant d'air, exhibitionnisme etc... et bien entendu, je n'ai rien mis en scène.
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Cette nuit, j'ai visionné Karim Duval "Y since 1981". Ton billet m'a replongé dans sa vision de ces gens. Un maestro ; si tu as l'occase ...
RépondreSupprimerUn excellent le Karim et puis il a des choses à dire en effet, merci de ma l'avoir remémoré Camarade.
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Je rigole :-) Ben oui, des fois je préfère rire du ridicule que m'énerver ! et cette zone d'accueil est vraiment d'un ridicule...
RépondreSupprimerBen oui... nous n'allons pas nous énerver pour si peu, pour tant de petitesse !! et surtout, surtout ne jamais perdre une occasion de rire.
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Jolie histoire. Vous allez la caser où pour la retrouver?
RépondreSupprimerMme Chapeau admirative de votre calme et de votre bonne gestion de cette aventure, qu'elle soit orange.
Un « ou pas » a raté le départ du commentaire.
SupprimerMme Chapeau qui s'en voit désolée.
C'est à dire que je ne classe que peu de choses... cette historiette va filer comme l'eau du robinet... quant à mon calme il est tout de même en relation avec le moment, la promenade et son soleil, l'environnement dans lequel tout ça se passait bref, encore quelque chose qui rime avec le fameux privilège.
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Tabouret , chambrée, caserne.... il a dû halluciner que tu lui parles des années 70 !! Même ses parents ne devaient pas être nés, c'est dire . Pas de pat' d'elph' et de cols pelle à tarte ... toute une époque ! C'est un billet que j'attends, je me languis déjà
RépondreSupprimerA défaut de billet... février 1975 j'ai encore 18 ans en ce jour de la St. Blaize et je débarque du train dans une ville de garnison du nord de la France, je n'ai pas dormi non, j'ai passé la nuit à errer dans Paris (et j'en ai vu des trucs en une nuit où j'ai trop bu)
SupprimerEn quelques heures je tombe direct de la maison de papa et maman à une caserne, le choc a été assez brutal.
Pendant une année je vais apprendre ce que c'est que la misère humaine et sa connerie, je vais également rencontrer des gens bien, plutôt situés dans la hiérarchie, ils ont choisi l'armée comme d'autres ont choisi la soutane ou l'élevage canin un choix de vie que je respecte. Malheureusement il y a tous les travers humains, tu mets dans un espace clos plusieurs centaines de mecs et tu donnes à quelques uns un micro-pouvoir à exercer sur une population faible et asservie et quelques vicieux s'y emploient avec un plaisir revendiqué, ça peut être assez moche.
Les exercices physiques, les marches, le maniement des armes, jouer à la guégerre ne m'a pas totalement déplu je dois le reconnaître non, encore une fois c'est observer mes congénaires les bassesses et autres saloperies, c'est une expérience qui m'a marqué intensément, depuis ça j'ai toujours eu peur de l'enfermement, du pouvoir imbécile etc... et je n'aime pas les tabourets en fer.
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Moi je trouve le lino... Parfait!
RépondreSupprimerBonjour Anne et merci pour ton commentaire... à chacun ses goûts n'est-ce pas, mais je crois qu'il s'agit d'un parquet flottant de la plus basse gamme.
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C'est sans doute pour cela qu'il ressemble à un lino...
SupprimerÇa ne peut être que pour cette raisons là...
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Des tapes culs ces tabourets comme aurait dit mon père !!!
RépondreSupprimerUn autre modèle a servi voilà quelques décennies de publicité pour une pommade anti-hémorroïdaire, c'est dire le confort qu'induit une tel produit !!
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Ah ah le pire c'est qu'ils coûtent très cher maintenant ces tabourets Tolix 😂😂😂
RépondreSupprimerCertes Acanthe toutefois permets-moi de signaler que le tabouret Tam Tam en plastique injecté est tout de même le roi de la relation merde/tarif et on se l'arrache...
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