Nozôôôtes


 Etienne & Marc tiennent l'hôtel du village ils ont aménagé une petite maison douillette dans la rue derrière leur hôtel et ils nous la louent pendant six jours, lors du passage du Tour de France c'est depuis la terrasse de l'hôtel que Marc nous sert des rafraîchissements parce que l'attente des longue et on s'est bien marrés tous ensemble.


On bouge de 50 kms en nous allons encore rencontrer un personnage, Lucien vend des vêtements sur les marchés l'été et il couche dans une tente dans son jardin, nous occupons son appartement. Lucien la quarantaine est ce qu'on appelle un beau mec c'est également un homme à femmes "bah, je vends des fringues pour femmes... les femmes sont tellement belles..." L'hiver Lucien voyage l'Inde, le Pakistan, le Vietnam  "ça me crée des contacts, j'achète souvent de la belle came pas trop cher là-bas que je fais transiter par container qu'on se partage avec un ou deux potes" Nous l'avons invité à boire un verre un soir... bien, le Lucien.

Toujours dans les Hautes-Alpes il y a eu cet appart' qu'il faut mériter (un escalier très raide, mais quand on aime, hein) juste en bas dans la petite ruelle une épicerie Italienne c'est ici que nous avons trouvé nos meilleures tomates de l'été, nos meilleures pâtes fraîches et puis le sourire de la patronne, on en mangerai !


Région des lacs, Nord de l'Italie nous occupons le rez de jardin d'une grande maison avec un grand jardin rien que pour nous là, c'est la famille Italienne en entier qui nous accueille la Maman (c'était la maison dans lequel elle a vécu avec son mari pendant 52 ans, il est décédé l'année dernière) La fille qui est prof de Français, le Fils qui est entrepreneur dans le bâtiment et à reconditionné entièrement cette maison... le tout est absolument formidable... dès que nous avons un moment nous retournons là-bas et chez eux.



Ensuite, deux appartements l'un à Vogogna l'autre à Milan... ultra propres/ultra bien équipés/ultra bien placés dans la ville. Contacts exclusivement par voie d'internet/aucune convivialité sans intérêt autre que pratique, une erreur de notre part.


Nous devons effectuer 1200 kms afin de rejoindre nos enfants (les tout tout-petits chéris) dans le Gers = 2 nuits d'hôtel sans autre intérêt que de dormir  confortablement.


Michel et Béatrice sont tous les deux architectes et Belges (bien sûr que c'est possible !!) ils nous accueillent dans une maison de 80 M2 fraîche (sans clim) avec de grandes ouvertures et la vue sur la campagne jusqu'à l'horizon sans aucun bruit c'est à dire, sans aucun bruit (michel souffre d'un désordre auditif il ne supporte pas les nuisances sonores) un grand bouquet de fleurs sauvages nous attend, des oeufs et quelques tomates du jardin. L'intérieur de la maison est pensé pour offrir un confort simple sobre et facile à entretenir... Une grande terrasse dallée de pierres où nous avons vécu pendant huit jours, une petite piscine naturelle... Non, ils ne veulent pas vendre leur maison !!





Pour terminer nous trouvons une maison minuscule à huit kilomètres de la première alors là nous sommes au coeur de la famille Gersoise... trois générations cohabitent dans un petit hameau situé au sommet d'un vallon le grand-père fait le jardin élève les porcs, les volailles et une vache il aide un peu son fils qui lui fait tourner l'exploitation familiale c'est un céréalier, sa femme est enseignante et les enfants terminent leurs études en agronomie... ça reprendra l'exploitation, ce sont des gens simples et vraiment satisfaits d'échanger avec des citadins glandeurs tels que nous, ils nous font essayer leur dernier tracteur (des engins absolument incroyables de nos jours) nous repartirons avec quelques bouteilles.








Commentaires

  1. Mais comment avez-vous fait pour dénicher ces locations iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiinouïes ?























































    Malou

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    1. C'est une question aussi vaste que l'espace de ton commentaire, Malou.

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    2. Sur le site mondial de référence en la matière nous ne choisissons jamais dans la première page sauf exception, nous cherchons un peu, nous éliminons les "pros" il est vrai que nous avons maintenant une certaine habitude. Nous sommes "souples" il y a des critères cependant où on ne déroge pas un grand lit/peu d'étages/un véritable accueil. L'emplacement du gîte à une grande importance en saison estivale, on ne va pas chercher quelque chose en bord de mer. Si on vise une semaine on va réserver deux/trois jours une fois sur place et si ça nous va on va proposer au proprio de rester la semaine en lui réglant la somme en cash et sans passer par la centrale, ça fonctionne évidemment à 100/100... si tu as une question précise, je tenterai d'y répondre, Malou.

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  2. Oui, bonne question, comment trouver de si beaux lieux avec des gens si accueillants? Je ne passe que par la toile, et il y a parfois des propriétaires clairement plus intéressés par les sous que par le contact humain.

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    1. Cette question est un peu plus précise que celle de Malou je vais donc tenter d'y répondre Bismarck.
      Comme tu le dis "l'esprit" échange entre particuliers en termes de location d'habitations c'est évaporé depuis pas mal de temps... C'est (malheureusement) devenu un bizness comme un autre, certaines personnes en vivent carrément (le phénomène chambre-d'hôtes également) Valérie par exemple, la personne que nous employons nous-même lorsque nous sommes partis accueille, nettoie, s'occupe du départ de nos locataires est capable de prendre les bonnes décisions lorsqu'il survient une (petite) galère, est une personne de confiance, c'est son taf, elle gère une dizaine de maisons dans notre commune.
      Sur les 19 étapes que nous avons choisies la majorité ont été une véritable bonne découverte avec de vrais échanges et ça correspondait avec un gîte qui nous "ressemble" mais pas toutes j'en prends pour preuve dans les deux villes Italienne que des contacts électroniques/boites à clefs/pas de petites attentions d'accueil c'était clairement je te loue quelque chose de correct, tu me payes un max et démerdes-toi.
      Et puis il y a eu les bonnes surprises les authentiques humanités, je veux croire à la chance au fait qu'il y a un effet miroir (tu vas à la rencontre d'un interlocuteur sourire/intérêt pour l'autre) ça le fait, ça le fait pas, les "gens" ont du mal à faire le premier pas alors qu'en règle générale ils ont un besoin de communiquer d'échanger, il me semble qu'il faut le pousser un tout petit peu, et ça le fait souvent...

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    1. Monsieur Chameau09 septembre, 2024 08:46

      Raymond Barre n'a pas été nommé Premier Ministre : il est mort.

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    2. @ Monsieur Chameau: enfin un jeu.
      Si Raymond Barre est mort, Raymond Devos l'est aussi ainsi que Raymond Queneau et Raymond Poincaré. Par contre Raymond Calbuth avec son joli peignoir est toujours bien vivant grâce aux BD dont il est le héros.

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    3. C'est n'importe quoi ce blog !
      Reviens, Raymond Marcellin !

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    4. Madame Chapeau, notre CCar est inutilisable depuis début juin et actuellement nous l'avons rapatrié à notre domicile. Avec l'aide de notre assistance juridique (qui semble réactive, cette fois) nous avons pris les conseils d'un avocat qui assigne en référé le garage ainsi que l'expert automobile qui nous ont fait défaut... nous ne sommes qu'au début d'une longue procédure qui peut durer entre deux et deux années et demi.

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    5. @ Monsieur Chameau, Monsieur Macho : Raymond Marcillac me chuchote dans l'oreillette que Raymond est un putain de beau prénom, c'est Poulidor qui lui à soufflé !

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    6. Un bon 33 de Ray Charles !!

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    7. Marcellin, Pasqua, Pandraud, Papon, revenez ! Vite !

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    8. Ou une vieille recette de Oliver, Cinabre...

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  4. Contente de savoir le Raymond rapatrié, moins pour la procédure justifiée !
    J'adore les tomates et le plan d'eau ainsi que l'approche humaine de votre périple estival, bonne rentrée à tous les deux !

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    1. Y a pas à ce casser plus la tête pour faire une photographie qui a un peu d'allure... une brassée de belles tomates bien mûres posée sur un coin de table par des mains généreuses au loin la campagne ensoleillée, et ça le fait. Merci Agathe.

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