- Lors du billet précédent Anne, nouvelle lectrice/commentaireuse, me demande directement et sans fioritures si nous apprécions quasi autant que le voyage, le retour à la maison ?
- Edith et Marcel nos voisins : "Alôooooors... qu'est-ceee vous d'vez être contents après tout ce temps ?"
- Gérôme le marchand de légumes : "Hé bé, j'croyais plus vous revoir ça doit être bon de recoucher dans votre lit à vous hein ! hein !"
- Nos potes d'à côté ceux qui viennent taper le carton ce soir : "Pfioùùùù faites chier hein, ça a été un peu longuet quand même hein... c'est tout de même bon de retrouver votre home n'est-ce pas ?"
- Ma petite soeur toute bleue, hier au téléphone "Alors pas trop fatigués ? Vous devez être contents tout de même ?" ... ... ... "ah bon ?" "Mais enfin, votre maison est tout de même vachement agréable, tout de même !! vous exagérez quand même un petit peu !!"
Chez nous, tel que nous l'avons retrouvé c'est à dire dans le même état qu'avant notre départ.
Dans le courant de la semaine qui a précédé notre retour bien évidemment nous nous sommes posé la question, "tu sais que dans quatre jours nous serons à la maison ?" Le matin de notre départ nous avons nettoyé le logement et nous sommes partis tôt, sans se poser de questions touristiques nous n'étions qu'à 200 kms alors, autoroute d'un bout à l'autre le compteur bloqué à 135, sans aucun arrêt et quasi dans un silence absolu... au dernier rond point de la quatre voies voilà Arès, juste avant de bifurquer dans notre quartier nous nous sommes regardés... un sourire, c'était consommé, nous sommes à la maison.
Et depuis que nous sommes "chez nous" et bien je fais des tours à la déchetterie, nous coupons, nous nettoyons, nous tondons, nous remettons les vélos en fonctionnement, nous rangeons, nous remplissons le frigo et de temps à autres "alors ce retour... quand penses-tu ?"
Oui ! notre maison est confortable et située dans un endroit choisi, oui nous avons des copains et nos lardons ne sont pas trop loin... oui mais vois-tu, à l'angle de notre rue il y a un rond-point desservant une avenue bordée de platanes, au bout de l'avenue une quatre-voies mène à l'autoroute...
Et oui, nous réfléchissons à notre prochaine possibilité de départ, par quel moyen, comment le financer, dans quel direction est sans importance simplement, tant que les dieux de la santé nous l'accordent, l'un comme l'autre eh bien nous aimons bouger sans entraves.
C'est une chance, de pouvoir bouger quand on veut et comme on veut. Autant en profiter.
RépondreSupprimerJe le crois oui Bismarck, je le crois...
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C'est aussi une chance d'en avoir la capacité et les moyens. Alors profitez bien.
RépondreSupprimerChanceux nous le sommes Madame Chapeau et conscients de cette chance crois-moi. La capacité de bouger tiens en ce qui nous concerne à notre niveau de santé qui ne peut que décliner. Les moyens il est clair que nous les avons dans le sens où nous pouvons faire des choix de vie... la chance, encore une fois la chance.
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Votre absence a rendu votre petite sœur toute bleue ?
RépondreSupprimerUn bleu qui aurait tendance à tirer sur le gris clair, pour tout te dire.
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OK mais comment c'est arrivé ? Et qu'est-ce qu'on a diagnostiqué ? C'est grave ?
SupprimerJe ne suis qu'un simple observateur avisé Anonyme, pas un dermatologue.
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Tous étaient impatients de vous retrouver ta Belle et toi ! Ça fait plaisir mais je comprends parfaitement ce désir d'ailleurs, de nouvelles rencontres , d'autres choses à vivre que ce que tu connais déjà . Du moment que ta dulcinée est à tes côté....roulez jeunesse ! T'aurais pas changer les doubles rideaux ?
RépondreSupprimerAh oui, la boulette !! j'aurais dù le signaler, nous avons changé nos double-rideaux...
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Les détails ! Nom d'un chien comme dirait Cão !
SupprimerTout à fait raccord ! Comme dit la chanson, quand on revient, aussi beau qu'il soit le pays d'où on revient, qu'il fait bon chez nous !
RépondreSupprimerTout est bien : partir et revenir.
C'est amusant mais sans le faire vraiment exprès, j'ai toujours habité proche, pas loin de la route, pas forcément l'allée de platanes. En Ile de France, j'étais à 7 minutes de l'A86 et de là l'autoroute pour le Sud ou ailleurs. Et ici j'ai une allée de pins qui me mène au périf, puis à l'autoroute. Et j'aime ça. En plus des transports proches bien sûr, du moment qu'on s'envole qu'importe le flacon !
Et plus poétique, j'ai toujours aimé partir longtemps l'été, j'aime cette sensation de revenir de " toujours dehors, toujours dans la nature ou presque " et retrouver le confort du nid douillet que l'on a l'impression de rédécouvrir !
Ah oui ! C'est très amusant !
SupprimerJe crois, j'ai pu observer que lorsqu'on a le choix on ne s'installe pas dans un endroit par hasard...
SupprimerNotre tendance actuelle est tout de même au départ et au départ de plus en plus long... je tenterais bien le voyage d'une année vois-tu... comme ça, pour voir.
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Canada, le prochain voyage?
RépondreSupprimerOn peut trouver au moins aussi bien, plus près.
SupprimerTu m'as posé exactement la même question dans ton com' précédent, je ne te ferais pas l'affront le Doc' de faire un copié-collé de ma réponse précédente...
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Oh mais je continuerai à te la poser, cette question, jusqu'à ce que vous veniez me rendre visite :D Je ne laisserai pas tomber le morceau si facilement ;)
SupprimerOh le Doc, tu sais que je commence à te connaître un brin... et je compte sur toi pour ne pas laisser tomber le morceau comme tu le dis si bien...
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Tu vantes les toilettes sèches mais tu n'arrêtes pas de polluer sur les routes, ce n'est pas malin malin.
RépondreSupprimerC'est ça TrollFace, c'est tout à fait ça tout à fait ça.
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J'aime votre façon de voyager, partir sans savoir où ni pour combien de temps. Je comprends qu'en rentrant chez vous, il y a des obligations (couper, nettoyer, tondre, aller à la décheterie, remplir le frigo...) alors que vous êtes plus libres en dehors de votre agréable maison. Nous devons nous occuper de nos possessions.
RépondreSupprimerDe mon côté et jusqu'à présent, je suis contente de partir puis de revenir. Je vais généralement dans ma famille et suis les règles de ceux qui m'accueillent, j'apprécie ensuite de me retrouver en rentrant. Je vais peut-être réfléchir à partir d'une façon différente afin d'être un peu plus maître de mes journées à l'extérieur.
Est-ce qu'il y a des toilettes sèches chez tous vos hôtes Chantal ?
SupprimerJ'aime beaucoup ton "De mon côté et jusqu'à présent" qui laisse la place au futur et ses surprises La Chantal des toilettes sèches, par ailleurs je te remercie et te félicite de conserver ce pseudo qui, me ravi.
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Ah ... ces retours à la déchetterie. Excellent !
RépondreSupprimerJe hais les transports à la déchetterie, ses gardiens et leurs micro-pouvoirs dont ils abusent stupidement.
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Chez toi ou sur la route, tant que vie et santé le permettent, pourquoi devoir choisir ?
RépondreSupprimerParce que le temps presse, que nous avons envie de partir de plus en plus longtemps, parce que l'hiver va se pointer qu'il va être long et qu'il fait toujours beau quelque part, parce que nous avons envie d'aller visiter Berlin par les voies ferrées même s'il ne fait pas beau, qu'il paraît qu'à Vienne les brioches accompagnant un chocolat chaud sont excellentes.
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Le bois de platane peut-il être utilisé dans les toilettes sèches ?
RépondreSupprimerJe suis malheureusement dans l'incapacité de te répondre Chantal Gique à contrario tu sais comme moi qu'au bord des routes, des chemins le pied des platanes sont d'authentiques toilettes publique (pas toujours propres je te l'accorde puisque des gouniafiers laissent traîner leur essuie-tout)
Supprimer(bien le com' sans utiliser le vouvoiement ou le tutoiement, bien)
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En bref, tu apprécies tout autant de revenir que de partir. Parce que revenir c'est le début d'un nouveau projet de départ.
RépondreSupprimerJe confirme Anne, en bref, ça peut être compris comme ça.
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Pas de question à poser, j'ai tout lu !
RépondreSupprimerVeinard, de Berlin je ne connais que le Wasserturm de Prenzlauer Berg, visible depuis l'autoroute (je suis trop contente de l'avoir identifié) et un McDo où j'avais retrouvé (en 2006) leur fameux beignet croustillant aux pommes que je mangeais dans les années 80 avant d'aller aux réunions syndicales et qui n'était plus commercialisé chez nous !
Pas de question Agathe... ... ... ... ... bon, je retourne à la cuisine alors...
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Ah ! que c'est appréciable quand on a le choix ! Par exemple, tu as parfaitement le choix entre manger cette pauvre petite vache, privée des 6 veaux qu'elle a eu par insémination puis tuée quand elle ne donnait plus de lait, elle qui aimait tellement courrir dans le pré, ou ce tofu en bolo au goût identique.
RépondreSupprimerPM
Tu viens de citer avec brio pour quelle raison nous mangeons trois à quatre fois par an un bon rôti de boeuf, par ce que nous avons le choix, PM !
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