Une précision peut-être...
Ç'aurait pu être en Seine-Inférieure, à Limoux, dans les environs de Sedan, à Clermont-Ferrand ou au coeur du 17 ème arrondissement, il se trouve que c'était la semaine dernière sur la côte Basque Espagnole.
Pas à Bilbao où chacun de nos contacts professionnels ou privés ont été "normaux" c'est à dire courtois et plutôt sympathiques, nous étions en ville.
Une fois nos visites urbaines terminées il nous a semblé normal d'aller longer la côte Atlantique et ses ports tous proches, et là ce ne fut pas tout à fait la même musique.
Sur une journée et demie en deux lieux différents, deux adorables petits ports de pêche, nous avons généralement été très mal accueillis.
Jamais il ne m'était arrivé d'être confronté à de tels imbéciles, je ne donnerai pas ici de détails particuliers, pas de noms d'établissements pas plus que le nom de ces villages. Ce n'est certainement pas les agissements de quelques connard qui nous empêcherons de retourner visiter ces lieux magnifiques, de goûter ces spécialités locales simplement, l'attitude de plusieurs personnages a été honteuse.
A aucun moment nous n'avons eu, une attitude arrogante ou déplacée ou condescendante je te prie de me croire non, nous étions deux couples de retraités en recherche d'achats de bouche, d'une table pour prendre un verre ou pour dîner et de deux chambres pour la nuit et pour ce faire eh bien nous questionnons des passants dans la rue ou des commerçants de ces deux ports de pêche. Comme je le fais partout.
Ah oui, nous sentions le touriste Français de base un peu perdu oui, Sophie la seule Hispanophone cherchait un peu ses mots, est-ce une raison pour carrément nous ignorer ou totalement refuser le contact ?
Alors c'est mi-novembre nous étions les seuls quatre touristes dans ces petites villes, évident, et alors ? Dans deux restaurants nous avons été complétement ignorés et puis au bout d'un moment ça a tourné aux invectives dans une langue dont on ne sait rien et puis limite agression physique, c'était très limite, comme ça gratuitement, parce qu'ils souhaitaient rester sur leur quant à soi, parce qu'on faisait tache, je ne perçois pas d'autre raison.
Par des trentenaires, par des plus vieux que nous, par l'ensemble des hommes présents (que des hommes d'ailleurs)
Avant de repasser la frontière, j'ai discuté avec un chauffeur de taxi local, originaire de Colombie depuis mes dix sept mots d'Espagnol, mes vingt-deux petites phrases d'Anglais, mon Français et mes gestes et lui de son côté avec sa bonne volonté et ses sourires... mais nous avons communiqué autour d'un bon café. "...ils sont comme ça m'a-t-il dit, c'est dommage bien sûr, mais ils sont comme ça... l'été bien entendu ils se forcent et encore... mais c'est comme ça, c'est un pays rude"
A aucun moment je ne peux croire que les Basques Espagnols sont déplaisants mais je certifie que lors de ces deux jours nous avons croisé quelques sombres indécrotables.
Oh, merde alors !!!
RépondreSupprimerAh zut, quel dommage pour eux d'être si peu ouverts aux autres. Heureusement que ce n'est pas une généralité sur la côté ouest
RépondreSupprimerA ce point ? Alors je te dis chapeau bas et bravo pour ta bonhomie, ton flegme légendaire et ta coolitude inoxydable.
RépondreSupprimer