Un jour, je suis entré en blogation*

 *non, ce n'est pas un sacerdoce mais une activité qui occupe bien mes loisirs.



- Dans les com's de mon précédent billet j'ai été amusé par la réponse du Docteur Caso et puis mon esprit coquin a fait le reste, le Doc' disait qu'elle n'était pas prête à entrer à nouveau en Américanie tant que la "substance orange" serait aux commandes alors le Doc' fait ce qu'elle veut, et puis il y a eu d'autres interventions du style - moi, dans un ascenseur, jamais ! C'est alors que je prends le verbe "entrer" au pied de la lettre. 

Une porte, une simple porte...  en sachant ou pas ce qu'il y a de l'autre côté, tu entres ou pas ? Personnellement j'aime trop l'idée... j'entre !


- Je suis entré dans le bureau d'un ministre d'état (sans sa présence) je suis entré dans l'atelier d'un centre pénitentiaire pour longues peines situé sur un plateau dans les Pyrénées, dans l'atelier d'un centre psychiatrique de détention à vie situé en Gironde, le gardien qui m'accompagnait pour sortir m'a proposé de faire le tour de l'établissement gigantesque, c'est mon pire souvenir (et je n'ai bien entendu pas vu le pire quartier)

- Je suis entré dans un monastère tenu par des religieuses soumises au silence et à la retraite absolue situé dans les montagnes noires... tout était étrange pour moi, la procédure pour entrer, les soeurs qui s'enfuient sur mon passage, l'entretien d'une heure que j'ai eu en tête à tête avec la soeur responsable des achats, au visage très fin et au sourire angélique, ses propos professionnels à la fois naïfs et rigoureux... les locaux sans chauffages et dignes du XIX ème siècle, un autre monde.

Je suis entré dans un sous-marin nucléaire, dans la salle des archives médicales des armées à Limoges. Dans une salle de réunion tenue par le Tapie de sa grande époque, on était une centaine et on ne mouftait pas, c'était un grand sketch, impressionnant.

Je suis entré dans une gendarmerie avec les menottes au poignet, dans plusieurs classes pendant des cours de la maternelle au lycée et je n'étais pas élève, je n'étais pas enseignant, non merci. Je suis entré dans l'usine Renault de Sandouville et j'ai remercié tous les Dieux de m'éviter d'avoir à y travailler, dans un char de combat de l'armée Française (en manoeuvre et je n'étais pas soldat)

Je suis entré dans une boite échangiste située dans le 8 ème arrondissement et j'ai été incapable de quoi que ce soit. Dans la chambrette d'une prostituée (en tant que client,  je ne l'ai pas regretté)

Dans une yourte,  dans le poste de pilotage d'un TGV, dans un studio d'enregistrement pro, dans un igloo, dans une Lamborghini (et j'ai eu du mal à en ressortir) dans un confessionnal, dans les toilettes pour Dames (régulièrement)  dans un gigantesque hangar à haute capacité de congélation (au-delà de - 20 même équipé, ça fait tout bizarre) dans une roulotte, dans le poste de commande d'une grue à tour, dans la cabine d'un transport exceptionnel, dans un bus de supporter de foot (Bdx/Paris aller/retour dans une nuit c'est terrible, terrible, je ne le souhaite à personne)

Commentaires

  1. J'aime bien l'idée de ce billet :-) Peut être que je te le piquerais un jour ;-)

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  2. je suis l'anonyme qui aime bien l'idée de ce billet :-)

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    1. J'aime bien l'idée que tu reviennes pour te signaler et j'attends ton billet patiemment.

      Bleck

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  3. C'est quoi la blogation ?

    — VelinGround —

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  4. Je suis presque rentrée dans la cabine de pilotage d'un avion, quand j'avais environ deux ans. Une hôtesse de l'air m'avait trouvée si sage, lors d'un vol transatlantique, qu'elle m'y avait emmenée. je ne me souviens de rien, sauf que le pantalon du pilote ne recouvrait pas ses chaussettes...

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    1. Le souvenir du pantalon qui ne recouvre pas les chaussettes du pilote est excellent, je crois qu'on appelle ça un bermuda... et, se souvenir d'une anecdote vécue à environ deux ans, c'est très fort Bismarck.

      Bleck

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  5. Comme Gilsoub.
    T'as des fulgurances des fois, qui frisent le génie. ;-) ;-) ;-)
    •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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