Lamentable...

 

Ce vendredi matin le bassin était couleur plomb fondu, pas un souffle, pas de promeneurs, les bernaches faisaient leurs ablutions assez tranquillement... alors que d'autre arpentaient des allées trop éclairées en vue d'acheter ce petit top' vachement moins cher, je me dirige vers mon café favori, seul.


Un expresso servi avec un petit pot d'eau bouillante afin de me préparer tel que je le souhaite ce café, j'ouvre Sud-Ouest, un quart de page sur une affaire judiciaire...

Dans une entreprise fleurissante de notre département des sales cons agressent depuis probablement des années des salariées ainsi que du personnel féminin sous-traitant... je ne donnerai pas de détails ici, ce que j'ai lu me sidère... de gros sales cons profitant de leur pouvoir économique de merde... c'est à vomir.

Et un avocat en mal d'inspiration qui se permet de balancer ce genre de truc "...cette entreprise, le monde des boomers qui rencontre celui de #metoo..." alors vois-tu maître, je veux bien croire que ton taf n'est pas des  plus faciles mais tu me fais mal garçon... Combien te payent tes clients pour trouver une phrase de défense aussi pauvre ? 
Il m'est impossible de me mettre à la place d'un, d'une #metoo à contrario, je fais partie de ce qu'il est convenu d'appeler un baby boomer et ton argument m'insulte,  de pouvoir être agrégé générationnellement à de tels agissements... je me sens humilié. 

Commentaires

  1. L'amalgame dans toute sa splendeur ! . Je comprends tout à fait ton indignation et je la partage . Cette incapacité à ne pas séparer le bon grain de l'ivraie est insupportable !
    Rechercher la phrase qui fera le *buzz* et le tour des rézossocios est devenu la panacée pour pallier leur manque d'arguments, de connaissances et de culture . Pfffuuu , ben me v'là agacée pour débuter cette journée

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    1. Agacé, pour le moins... c'est ça, merci pour ton commentaire Cinabre.

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  2. À vomir...Signé Roz

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  3. Porter un contre-exemple à une thèse générale n’invalide pas la totalité d’une thèse : cela invalide l’aspect total de la thèse.

    Bien des combats sont trop importants pour les saper avec des formulations abusives qui font perdre du temps avec des critiques épiphénoménales comme « pas tous », ou « oui mais pas moi ».

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    1. Alors, justement je vais éviter de perdre du temps.

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  4. Tu te sens insulté. Tu es choqué. Tu as honte peut-être, qu'on te mêle à tes congénères. C'est très bien ! Il en faudrait plus comme toi qui se manifeste. Voire qui manifeste...

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    1. Honte de l'attitude de trop d'hommes oui, je peux avoir honte, évidemment.

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  5. Pas facile d'être de la génération de ceux qui ont laissé se faire tant de choses, hein ?

    Alain

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    1. Il y a de ça à n'en pas douter et pour être honnête, nous avons vécu dans une telle facilité que je sais tout se paye un jour.

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  6. Alors, vois-tu, moi, ce qui me choque, c'est qu'on a presque l'impression que c'est le faute de ces co**asses de #metoo si les boomers se retrouvent dans la panade. Mais qu'est-ce qu'elles ont donc à porter plainte, enfin? Et bien sûr, réduire le problème à un conflit de générations est une grande erreur. Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est con, on est con...

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    1. Bismarck, en exprimant mon indignation sous un angle différent crois-tu vraiment que je suis d'en avis différent du tien ??

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    2. Mais non, bien sûr, j'ai bien compris que nous trouvions cet avocat imbécile.

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  7. Je trouve ça extrêmement choquant! Et comme le dit Bismarck, en plus on va blâmer les #metoo dans le tas, juste pour faire bien. Pauvre civilisation!

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    1. Sur quantité d'autres sujets j'exprimerais facilement un puissant AU SECOURS, cette fois permets-moi de penser (fort) pauvres de nous...

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  8. Alors je rajoute mon petit commentaire. Des gros cons, il y en a à tous les âges.
    Comment ça, ma remarque n'apporte rien de plus ?

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    1. Et tu fais bien de rajouter ton petit commentaire Valérie... pondéré, apportant une notre de précision, un avis plutôt clair... un commentaire quoi !

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  9. Réponses
    1. Ben, ouais... quand même !!

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    2. Assurément, c’est du lourd dans son insolence provocatrice.

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  10. Observer la vraie vie fait souvent mal.
    Mme Chapeau, qui semble avoir définitivement son statut d'identifiée ici.

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    1. Oups, l'autre jour, j'avais oublié un « S »; aujourd'hui, v...'là-t'y pas" que j'ai oublié un « perdu»... Je m'enfonce de jour en jour.
      Mme Chapeau.

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    2. Et tu n'es pas la seule à t'enfoncer chaque jour un peu plus...

      Bleck

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