L'allégé, du lourd !

La vie m'a offert de croiser quelques personnes savoureuses oh, pas longtemps, il s'agissait souvent de rencontres furtives, fugaces parfois... un pilier de bistrot à Narbonne, une productrice de fromages de chèvres en Corrèze, une journée entière lors d'un salon professionnel avec sa quasi-inévitable soirée, ces trois infirmières du côté de Strasbourg ou Jean-Marc à Biarritz, les parenthèses d'une vie bien tranquille, le hasard, si on veut bien y croire, d'un espace temps croisé avec un emploi du temps plutôt décontracté. 

Là, il s'agit de personnes de chair et d'os des rencontres du quotidien et elles furent assez nombreuses, cocasses parfois, je n'en garde aujourd'hui que de très bons souvenirs.

La blogation m'a amené d'autres connaissances. Par blogativité active, j'entends le fait de lire et de commenter sur un blog plus ou moins longtemps et la blogativité active m'a fait découvrir quelques personnages plus ou moins truculents, des tristes également, sur vingt années j'ai pu croiser quelques cas désespérés oui, carrément. Comme tu le sais, le blogage est complètement azebîne totalement dépassé, fini, mort.

En termes de réseau social, je n'ai jamais testé que le blog, je ne connais que le blog alors je m'y accroche que ce média soit relégué au niveau de la brocante m'est indifférent.

Et puis tout de même il y a les Camarades, je les aime différents mes camarades flirtant à la limite du contraire. Je vais t'en citer quelques uns de ces bons Camarades quelques uns seulement dont beaucoup ont disparu dans les méandres du commentaire perdu, de la difficulté à s'identifier, dans l'ennui ou la paresse, dans l'oubli ou dans la fièvre d'un quotidien pas forcément facile.

Tout d'abord il y a la base, Louisianne. Louisianne elle est là pratiquement depuis le début de mon premier blog (le meilleur évidemment) Louisianne elle est planquée bien au chaud elle commente parfois, lit souvent, avec elle nous avons bu une bière du côté du jardin des Plantes il y a longtemps... Louisianne, la base. Il y a le Gilsoub avec qui également j'ai bu une bière mais c'était dans le 14 ème à Montparnasse où il me livrait le tirage d'une de ces magnifiques photographies, toujours accrochée au-dessus de mon bureau. Depuis dix ans je dois un repas au restaurant à Célestine... dix ans, c'est un minimum... et le pire c'est que j'y crois encore ! Jeannette à compté... complètement disparue des écrans la Jeannette, dommage. Patrick alors lui, c'est le politique, ce qui assez drôle c'est que nous sommes devenus voisins, nos blogs ont beaucoup collaboré et puis ce sont tus, il y a longtemps et nous sommes devenus voisins carrément nous nous croisons parfois, je sais qui il est... jamais nous ne nous sommes adressés la parole sait-il qui je suis,  peut-être lit-il ces lignes, je trouve ça plutôt amusant.

Catherine la cabossée dans ses montagnes Corses, Eve et ses chiens vivant sur un bateau sur le port de La Rochelle jamais nous n'avons pu nous croiser. Initiales, ce type revenu de tout ce type vivant dans une vallée profonde ce type solitaire et vivant de peu, Initiales un putain de personnage !

 Il y a ceux à qui j'ai demandé de ne plus fréquenter ces lignes simplement parce que leur propos ne me convenait plus, parce qu'ici je suis chez moi. J'ai parfois (souvent) été désagréable ici comme ailleurs. Bien évidemment j'ai été viré de plusieurs sites et je trouve ça plutôt normal.

Et puis Dr. Caso, je sais oui, je sais, il y a déjà 17 jours que le Dr. Caso à annoncé l'arrêt de son blog et 17 jours de silence blogatif pour le Dr. Caso c'est une éternité, je sais... m'enfin tu t'en souviens tout de même du Docteur Caso ! 

LE Dr. Caso tout de même...  un petit bout de femme, une boule d'énergie, une locomotive surpuissante le genre de truc que rien n'arrête... trois voire quatre billets/semaine,  les photographies, les liens ici et là, les chats, la belle voiture, les convictions, les jeux, les dessins, le crochet, les combats, les fameuses questions du dimanche soir, le petit mot bien sympathique pour chacun d'entre nous eh bien c'est fini, terminé, torché !! Ah ben tu peux pleurer, c'est fini fi-ni.

Et moi vois-tu je lui dois de beaux moments de bonne rigolade au Docteur Caso, je lui dois bien plus au Dr. Caso et vois-tu, en mode plus allégé, je parie sur son retour un jour.